mercredi 1 avril 2020

Le mépris de la raison

Le mépris de la raison.

Depuis quelques années un «écologisme radical» distille la suspicion sur la science. Avec une ferveur quasi-religieuse, il promeut le culte de la nature. Elle seule serait pure. 

Pourtant ce qui tue aujourd’hui, c’est un virus naturel qui a muté, un virus dans lequel la main de l’homme n’a aucune part

. Alors, on réclame, à cor et à cri, un médicament, une molécule chimique qui vienne à bout de ce satané virus. Les mêmes souvent qui avaient sans cesse à la bouche le principe de précaution, exigent qu’on autorise la chloroquine sans délai… 

Quand sera retombée la peur,

 espérons que la raison retrouve sa juste place. 
La nature est belle ; elle est aussi sauvage et cruelle.

 Aux hommes, il faut des médicaments. Aux plantes aussi, ce sont les produits phytosanitaires. 

Quand viendra l’heure de la reconstruction,

il conviendra de ne pas oublier que dans «écologie», il y a le logos, la raison. 


La transition écologique indispensable, la lutte contre le réchauffement climatique ne devront se faire qu’à l’ombre de la raison scientifique, en prenant en compte le pour et le contre, les externalités positives et négatives pour permettre à notre agriculture de nourrir les hommes et à nos industries de leur fournir le nécessaire,

 sans succomber au mirage d’une décroissance dont la crise qui vient, va démontrer le coût humain exorbitant.

dimanche 29 mars 2020